Dernier Refuge
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Dernier Refuge : le contexte.

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AuteurMessage
Leym.

Crise d'adolescence : je mords.

Leym.

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Messages : 62
Date d'inscription : 14/08/2011
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MessageSujet: Dernier Refuge : le contexte. Dernier Refuge : le contexte. Icon_minitimeSam 7 Juil - 11:01

« Ce n’est pas un don. C’est une malédiction... »

Seul le rugissement du vent qui s’engouffre dans la ruelle empêche le silence de s’étendre, inéluctablement. Une silhouette féminine apparaît à l’angle, bravant la tourmente. Ses minuscules mains blanches sont crispées, elle titube, souffrante. La tête lui tourne, elle s’effondre. Sur le trottoir d’en face, un homme, seul, traverse la rue et s’accroupit à ses côtés. Avec précaution, et malgré ses mains tremblantes, il aide la jeune femme à se redresser en la soutenant. Celle-ci, en découvrant l’allure inquiétante de son sauveur, tente de le repousser en criant. L’homme, vêtu de vêtements déchirés, ne tente pas de lui résister, et s’éloigne précipitamment, avant de disparaître dans l’ombre. Il marche à petites enjambées prestes, mais au fur et à mesure que les secondes s’égrènent, sa peau se couvre de sueur, sa tête s’alourdit. Le regard effaré de la jeune femme hante ses pensées. Il ne peut oublier la détresse qui était lisible dans ses yeux clairs. Subitement, l’homme chancelle et s’effondre, comme la femme l’avait fait une minute plus tôt. Dans sa chute, le bras de sa chemise sale se retrousse, découvrant un bras maigre, imprégné ça et là de points rouges. L’homme gémit, se recroqueville sur lui-même. La douleur de la jeune femme pénètre lentement dans son corps. Ses pensées deviennent floues, mais il parvient à comprendre ce qui est en train de se passer. Ce n’est pas la première fois. Mais ce sera la dernière.
Peu à peu, les soubresauts du corps s’estompent, jusqu’à ce qu’il devienne totalement immobile. Les yeux sans vie du junkie fixent un point invisible, un étrange sourire libéré plaqué sur son visage. Et seul le rugissement du vent qui s’engouffre dans la ruelle empêche le silence de s’étendre.


***

Une drogue dont l’origine reste inconnue a été lancée sur le marché noir, il y a quelques mois de cela. Plusieurs junkies, attirés par cette nouvelle découverte, se sont hâtés d’en consommer. Rapidement, de nombreux effets secondaires sont apparus: les personnes s’étant administré des doses de la drogue ont développé des dons sensoriels plus développés que la normale. Mal contrôlés, ils leur permettaient d’aspirer les émotions des autres humains, que celles-ci soient bonnes ou mauvaises. Incapables de supporter cette vague soudaine, des dizaines de drogués décédèrent les jours qui suivirent leur infection.
Ce don extra-sensoriel n’est pas le seul effet secondaire provoqué par cette drogue suspecte: en quantité moindre, mais bel et bien présents, des junkies réalisèrent, eux, qu’ils pouvaient entrer en contact avec des esprits défunts. Rendus fous par ces centaines de voix qui surgissaient subitement dans leur conscience, ces hommes et femmes disparurent de la circulation. Quelques corps furent découverts dans les rivières, ou derrière un grillage…

C’est lorsque l’Etat prit conscience des possibilités qu’offraient ces dons que les choses empirèrent. Les rares survivants furent pourchassés, puis capturés comme de vulgaires bêtes, avant d’être soumis à des expériences inhumaines, dans le cadre d‘un projet militaire de grande envergure. Devenus rats de laboratoires, éreintés, ils moururent du choc provoqué par la douleur et l’angoisse causés par cet enfermement; et l’Etat du oublier momentanément ce projet de surhommes. Les plus grandes sections policières se mirent en quête de l’origine de la drogue, pour l’éradiquer définitivement.

Quelques rares personnes continuèrent à consommer de cette drogue, que ce soit par erreur, ou par tentation. La plupart étant mineurs, leurs parents reçurent la visite d’une étrange personne, se disant scientifique. Cet inconnu, la plupart du temps vêtu d’une blouse blanche, disait venir les trouver de la part d’une école nommée « Institut Marie-Jeanne ». Fermement, ce scientifique exposait aux parents de l’adolescent sa propre situation: développant un don, il deviendrait bientôt une menace ou un objet de convoitise pour l’Etat qui, une fois qu’il l’aurait découvert, n’aurait de cesse de le pourchasser. S’ensuivait généralement une proposition hétéroclite, que les parents, tétanisés, finissaient par accepter. L’enfant était alors envoyé à l’Institut Marie-Jeanne, où il y découvrait un nouveau monde. Entouré d’adultes responsables, il grandissait en sécurité, tout en apprenant à contrôler ses pouvoirs, ainsi qu’à les dissimuler pour sa propre sécurité. Des chercheurs, autrefois employés par l’Etat, ont quitté leurs fonctions pour venir en aide à ces jeunes, devenant ainsi des enseignants de l’Institut.
L’école Marie-Jeanne a été fondée dans le but d’accueillir des jeunes étant entrés en contact avec cette drogue inconnue. La particularité de cette substance, activement recherchée par l’Etat, est qu’elle réveille 50 à 75% des capacités inutilisées du cerveau humain. Les pouvoirs qui en ressortent confirment les hypothèses déjà soulevées à de nombreuses reprises: tout ce qui relève de l’extra-sensoriel repose sur ces zones endormies.

D’étranges choses se déroulent dans les ruelles sombres. Quel camp choisirez-vous de rejoindre ? Serez-vous un adolescent ayant de puissantes capacités sensorielles, un médium, un scientifique travaillant pour l’Etat ou un enseignant ? Faites votre choix. Et surtout, ne laissez filtrer aucune information. De votre discrétion dépend leur survie.

Bienvenue à l’Institut Marie-Jeanne…
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